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poemes sur voyage

NÎMES LA ROMAINE.

NÎMES LA ROMAINE.

Depuis la tour Magne surplombant fièrement cette cité

Où tant d’eaux maillées en réseaux surgissent sereines,

Au cœur de grandioses fontaines éparpillées, sûres de livrer

Cette précieuse histoire d’une lointaine époque romaine.

 

Belle est cette cité aux pierres venues d’un autre temps,

Où tant de rues s’enorgueillissent de cet accent méridional

Sous l’effigie d’un lointain Auguste siégeant sagement

Au détour d’une place, bien installé sur son piédestal!

 

Digne est cette maison Carrée s’érigeant avec force,

Qui crie ses louanges d’avoir été dignement conquise

Au milieu d’un parvis signant son esprit qui amorce

Un nouvel élan artistique, sous ses éternelles frises!

 

Majestueuse est cette arène aux mille pierres centrées,

Autour d’une scène héroïque où s’enfilent les ferias

Sous les projecteurs festifs où la foule se met à vibrer

Au pas des taureaux venus pour une folle corrida!

 

Fier est ce crocodile lié à ce palmier, sous l’œil amusé

D’une fontaine gisante au sein de la Place du Marché,

Où tant de passants se posent sur cet emblème figé,

Forgeant l’hégémonie d’une culture riche de son passé!

 

DUHAMEL Christine.

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Louisiana.

Louisiana.

Sur un rythme soutenu d'un bateau à vapeur,

Je me suis mise à danser au fil du Mississipi,

Aux vibrations du zydeco riche de ses folies

Sous un soleil roi qui étale toute sa splendeur.

 

Les cyprès trempant leur pied au fil de l'eau

Saluent avec grâce les hérons qui se hissent

Avec aplomb sur leurs branches qui plissent

Sous le poids de leurs barbes pendant en lot.

 

Au cœur des innombrables marécages verdis,

Je me suis mise à chanter au son des libellules

Qui étalent leur douce lumière au crépuscule

D’un ciel étoilé reflétant le cours du Mississipi.

 

Les bayous riches de leur végétation luxuriante

Cachent sous leurs eaux, l’alligator qui veille

Au moindre sursaut d’une proie qui s’éveille

Sans se douter de cette présence si patiente.

 

DUHAMEL Christine.

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L'étoile de Mykonos

L'étoile de Mykonos

Comment faire valoir ton image, Mykonos ?
Sous d’innombrables chapelles aux toits bleutés,
Tant de chants pour invoquer l’éternel Mykonos,
Dans les vents capricieux d’Eole, tu es si rêvée !

Un climat si enchanteur où mille poètes oeuvrent,
Pour susurrer l’île aux folles ailes glanant l’ardeur
De tourner au gré du vent qui parfait ses oeuvres,
Sous mille étoiles épiant tes sentiers enchanteurs !

Tes sentiers de muletiers parcourent tes terres,
Tes paysans chantent au cœur des champs desséchés,
Tes mulets aux accents méditerranéens s’avouent fiers
De leurs travaux calmes sous des kilos de sacs portés !

Pour toujours, j’invoquerai ton âme, oh, Mykonos !
Pour ton folklore, tes accueils, j’implorerai tes étoiles !
Pour leurs éclats, leurs messages, je t’invite Mykonos !
Pour te chanter sur ma guitare, oh, Mykonos, mon étoile ! 


Duhamel Christine.

 

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San Francisco.

San Francisco.

Sur les côtes de San Francisco, je me suis ancrée

Au son des cornes de brume, je me suis égarée

Devant le Golden Gate amusé, je me suis retrouvée

Au rythme des vagues infinies, je me suis liée.

 

Aux travers des rues sans fin, j'ai tant zigzagué

Sur les grandes pentes rudes, j'ai tant grimpé

Au regard des maisons colorées, j'ai tant dessiné

Aux gais tintements des cable cars, j'ai tant sillonné.

 

Au cœur de la célèbre maison bleue, je me suis invitée

Aux passions du Power Flower, je me suis évadée

Sur des rythmes des années sixties, je me suis liée

Aux confins d'une époque finie, je me suis renouée.

 

Sur les collines qui surgissent ici et là, j'ai tant valsé

Au gré des longs silences d'Alcatraz, j'ai tant parlé

Sur le sommet du héroïque Coit Tower, j'ai tant admiré

Au fil des franges des quais filant droit, j'ai tant filé.

 

Christine DUHAMEL.

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Au pays du soleil levant.

Au pays du soleil levant.

Sur le chemin de la philosophie, je me suis égarée

Entre tes allées de Tori écarlate, je me suis vouée

Au milieu de tes temples dédiés, je me suis inclinée

Au détour de tes rizières étalées, je me suis évadée.

 

Japon, tu m'as tant fasciné sous tes lampions colorés

Au détour de tes ruelles aux maisons de bois dessinées,

Sous les traits fins et noircis d'un calligraphe émerveillé

Aux sons battants du Taiko qui s'évertue tant à cogner.

 

Sur le sourire d'une Geisha attendrie, je me suis réveillée

Sur la blancheur immaculée de sa peau, je me suis posée

Sur son kimono soyeux moiré de poésie, je me suis régalée

Sur sa chevelure noire de beauté, je me suis réinventée.

 

Japon, tu m'as ouvert les yeux sur ta Grande sérénité

Au contact de tes rues denses, grouillantes et illuminées,

Au regard d'un peuple si calme, respectueux et ordonné,

Sous les regards majestueux du Mont Fuji tant vénéré.

 

Sur ta traditionnelle cérémonie du thé, je me suis invitée

Sur ton grand art de composer les fleurs, je me suis testée

Sur tes longues allées de cerisiers fleuris, je me suis filmée

Sur tes lits bas au coeur de tes Ryokans, je me suis reposée.

 

Christine DUHAMEL.

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Bagdad Cafe.

Bagdad Cafe.

BAGDAD CAFE.

 

Dans le désert lointain des âmes perdues,

Loin des grandes cités de lumière, de labeur,

Sous la rudesse d’un soleil accapareur,

D’un vent sableux cinglant les visages nus,

 

Valises à la main, sans projet, sans destin

Mes pas lourds de chagrin tracent cette route

Tant conquise autrefois, trop utilisée sans doute

Par des conquérants rêvant d’un Far-West lointain.

 

Bagdad Café n’était pas en fait  un vrai mirage

Mais un motel où mon âme déçue s’y réfugiait

Pour oublier les déceptions d’une vie passée

Pour renaître sous un ciel épuré de lourds nuages.

 

Au cœur de ce café si calme, je m’étais imposée

Parmi ses occupants bigarrés au visage bruni

Par une vie dénuée de tendresse, lourde de soucis,

Où les rares visiteurs s’arrêtaient pour un café.

 

Ma passion pour la vie d’artiste redonnait vie

Courage et volonté  à tous ses occupants sans renom,

Faisait de ce lieu, un  joyeux théâtre de renom,

Sous le sourire d’un homme qui devint alors mon mari.

 

DUHAMEL Christine,

(D'après le film Bagdad Café et un arrêt à ce lieu mythique)

 

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Nuit du désert.

Nuit du désert.

Silence au fond du Sahara, silence!
Nuit étoilée, nuit sans aucun bruit!
Etoiles illuminant ce sable ocre intense,
Dans une tiédeur douce au ciel de minuit!

Pas un souffle, que de mirages en prévision!
L'étendue des dunes s'étend sans merci!
Dromadaires au repos se plient sur leur position
Dans l'attente du soleil
qui les lèvera sans merci.

Sahara, tu nous tiens par ta soif,ta chaleur,
Mais tes nuits sont douces et sages,
Le sable sous mes pieds chante sa valeur
D'être reine et souveraine dans ce grand paysage.

Les scarabées sont de sortie, au gré du Sahara,
A la recherche, peut-être d'une eau, qui sait!
Mais en vain, que faire pour trouver l'eau là,
Là où il ne pleut jamais, là où les puits sont clairsemés!

Le chant du désert me raconte son épopée,
Les étoiles reprennent en choeur son éternité,
Les dunes résonnent en choeur leur vitalité,
Le sable sussure la musique du désert sans pitié! 


DUHAMEL Christine.

 

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Fès.

Fès.

Soleil de plomb au milieu d'une ville folle,
Ruelles grouillantes de commerces sans fin,
Médina de foule, tant de travail sur tes sols,
Voix s'élevant à la conquête de clients sereins!

Les fontaines parsemées de dentelles carellées
Impriment leur grâce sur des places inondées,
Possedées par une sécheresse sans pitié,
Où l'eau coule sagement en dépit d'un bel été !

Mosquées de grâce pointant le doigt vers Allah
Tant de chants animant ces prières sans fin,
Tes habitants sourient aux portes du monde d'Allah!
Ton histoire a tant connu d'étudiants sur ton chemin!

Les "babs" de tes remparts animent tes ventrailles!
Tant de portes poinçonnées, décorées à l'orientale!
Tant de scènes s'affichant au gré de tes murailles!
Vivre à Fès, c'est être vendeur, c'est la destinée fatale  !


Duhamel Christine.

 

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Soleil blanc.

Soleil blanc.

Dans les collines de bois et de sapins 

S'ouvrent  les monts ondulés d'ocre vert

De la source vitelloise se creuse le chemin

Des cures thermales baignées de lierre.

                                                                            

Les villages s'alignent le long des vallées

Les berges douces de Nancy se dorent

Au doux soleil blanc des hivers étrennés

Dans les lointains réveils des fins trésors.

                                                                                

Les neiges d'antan illuminent les ballons

Les Vosges de sapins blancs rayonnent

Dans l'orée des vents soufflant le long

Des vallées gorgées d'eaux qui sillonnent.

                                                                              

Sur Gérardmer, lacs et entrelacs signent

Leur marque sur les cartes touristiques

D'où chalets et rues en serpentins dignes

Ecrèment le paysage de guirlandes électriques.

                                                                                         

Dans les fougères épineuses des sentiers

Se promène le renard fureteur des neiges

Au croisement des tourbillons blancs glacés

Sous l'oeil complice de la fauvette des neiges.

 

Christine Duhamel.

     

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A l'ombre de Stockholm!

A l'ombre de Stockholm!

Sur les quais interminables de Stockholm, ma vie s'est posée

Au coeur des eaux étalées, ma soif de flâner s'est ouverte

Sur des ruelles dignes d'un passé royal aux vents légers

Où les maisons hautes s'imprègnent de couleurs inertes.

 

Stockholm s'étale sur de nombreuses îles bien ombragées,

Là où les eaux s'évertuent sous un climat bien scandinave,

Là où la vie estivale s'égaye de fleurs fugaces et parsemées,

Là où l'hiver si long impose son manteau neigeux suave.

 

Les soirées d'hiver s'éternisent au coeur d'un soleil lointain,

Les bonhommes de neige sourient à la vue de passants hasardeux

Et l'arrivée des beaux jours éveille le navigateur de ses refrains

Et veille à nouveau sur les courants sages des îlots nombreux.

 

Stockholm, ville aux mille reflets, tu n'as pas perdu le Nord,

En souvenir du Vasa ressuscité qui s'enorgueillit du passé,

Face aux silences des naufragés partis si près du port,

Face aux visiteurs rêvant d'une belle et longue épopée!

 

Christine Duhamel.

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