Douceur printanière se pose en rythmes balancés,
Sur les portées de mon destin, se fige la clé de sol,
Musique miroitée s'étale sur des ondes travaillées
Les notes se parent de pensées mêlées de paroles!
Christine DUHAMEL.
Douceur printanière se pose en rythmes balancés,
Sur les portées de mon destin, se fige la clé de sol,
Musique miroitée s'étale sur des ondes travaillées
Les notes se parent de pensées mêlées de paroles!
Christine DUHAMEL.
Aujourd'hui je suis venue te voir une fois de plus,
Dans la tiédeur d'un après-midi si calme et si posé,
Au détour d'un sentier où tant de noms gravés
Sombrent sous un long silence des plus retenus .
A cet endroit où tu dors depuis tant de temps,
je suis venue te dire bonne fête d'un sourire forcé
Sur quelques larmes versées , je t'ai déposé
Les plus jolies fleurs qui te ressemblaient tant!
Bonne fête Maman, je t'envoie mille baisers......
En pensée, dans mes songes, tu es toujours là,
Sur ta tombe, un ange passe et veille sur toi,
Sur toutes ces années, je ne pourrai t'oublier!
Christine DUHAMEL.
A l’ombre des allées tombales, tu te reposais
Tant d’années sans te revoir, sans savoir
Sur cette après vie qui nous donnerait l’espoir !
La résurrection est l’apothéose d’une vie ici-bas,
L’oubli n’est qu’une croyance au fond de soi !
La mort, une renaissance qui nous survit
A notre monde aveugle, coupé de l’après vie.
Il ne faudrait plus pleurer sur ces pierres,
Ils ne sont pas morts, surtout pas au cimetière,
Ils sont redevenus jeunes, délivrés de la peau
Qui subissait son âge, sa vie, quel lourd manteau !
La vie n’aurait pas de sens si elle s’arrêtait là !
Dieu n’a pas crée seulement le corps pour toi
Il t’a mis sur Terre pour une mission à suivre
Et te rappelle pour une autre vie à poursuivre !
Christine Duhamel.
Je n'avais plus que mes yeux pour t'implorer
Mes vingt-trois ans t'ont enterré à tout jamais
Les jours anciens sont devenus si lointains
Trente-quatre ans après, je ne puis être sans chagrin.
Mes jeunes années me rappellent le mot maman
Depuis trente ans, je suis devenue aussi maman
Mais mes deux enfants ne t'ont pas vu, connu
Sauf aux travers d'histoires sans paroles vécues.
Tu étais si simple, jamais jalouse, toujours là
J' étais si souvent ta grande amie, ton bla-bla
Comme ma fille et moi aujourd'hui, des soeurs
Mais les jours anciens raniment mes pleurs.
Difficile de repenser à toi, c'est parfois dur
La dureté de la vie m'a tendu son grand mur
Tes photos me sourient encore, pour m'amuser
Mais ton regard est devenu si figé, si oublié.
Les bibelots que j'ai conservés près de moi
Brillent encore de tous leur tendresse et éclat
Dans ma chambre, un poème parle de maman
Sur ses phrases traînent ton absence, maman.
Christine.
Où te caches-tu donc petit ver ?
Sur la table, peut-être sur le verre,
Au coin d'un fauteuil, tu m'exaspères,
Dans mon lit, tu veux que je te gère.
Tu frises les boucles de mes plantes en terre,
Tu glisses le long des tiges jaunes de vert,
Mon gri-gri s'éveille au son de mes vers,
Je m'étale sur un cintre qui tape la guerre.
Tout mon être vole en éclat sur le réverbère,
Qui ne demandait qu'à connaître mon air,
Depuis ma maison, il me parlait de ses colères,
Belle rencontre qui ressemblait à un parterre.
Les clés de ma raison m'appellent au vert,
Sur un air d'écologie, je m'évade sur Terre,
Je frôle les moustiques des stades, je me serre,
Sur leurs airs, avec pour prime un bouton vert.
Que dire de mon téléviseur qui digère,
Les voix scintillants sur l'écran de verre,
Qui ne demandait intelligemment qu'à se taire,
Sans un reproche, l'air sévère, il me tend son verre.
Que dire, les mains noircies de merde qui blatère,
Sans la ligne de mes sourcils qui me soulignent l'air,
Pourquoi penser aux blues des mots qui atterrent,
Quand l'horizontale des visages brunis se met en vers?
Christine Duhamel.
Mes oiseaux guettant l'arrivée du printemps.
Surréalisme. et printemps.
Pour les peintres en herbe, le printemps sonne son heure sur un air
de java. Le soleil s'est mis à semer ses rayons de miel, les oiseaux de glace
s'envolaient si haut, les fleurs s'enroulent autour des torsades de lierre et de pierre.
Et vous comment voyez-vous le printemps?
Songes....
Sous un ciel étoilé, je rêvais tant et tant...
D'une belle histoire aux pensées les plus belles
D'une musique aux instruments les plus charmants
D'une poésie aux lèvres les plus sensuelles.....
L'eau de la fontaine qui refletait mes pensées
Me poussa aux voeux les plus doux, les plus fous
Sur une musique aux rythmiques les plus osées
Sur des chants invoquant un voyage si doux!
Fée des eaux, des étoiles, des rêves tendres!
Apporte-moi la clé des songes , des folies!
Inspire-moi sans détour de tes mots tendres!
Donne-moi l'accord musical des nuits de poésie!
Christine Duhamel.
Ne soyez pas surpris, j'en ai la palme
L 'âme en quête d'arrimage fatal
L'oeil rivé sur une philosophie totale
Le vent en poupe, j'arbore le calme.
Sur mon bateau parfois ivre, je m'y perds
Pas facile de dire ce qu'on pense
Surtout quand une femme se met en transe
Au fil d'une société patriarcale sévère.
Toutes les tempêtes ne me tempèrent non plus
Ma liberté de penser me met en émoi
Canailles et pervers ne me font pas la loi
Tant pis si solitude rime avec la vertu.
Les sentiers de la gloire ne sont pas tracés
Par les mains d'une société si enclavée
D'une économie abusant de ses pouvoirs sensés
Sur une masse dévolue aux pouvoirs argentés.
Ma liberté de penser m'appartient, pas aux autres
Mes textes m'appartiennent, pas aux faux apôtres
Mon visage, mon look m'appartient, pas aux autres
Ma liberté de penser se paie au fil des autres.
Christine Duhamel.