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didacticielles

Chemin de musique.

Chemin de musique.

 

Douceur printanière se pose en rythmes balancés,

Sur les portées de mon destin, se fige la clé de sol,

Musique miroitée s'étale sur des ondes travaillées

Les notes se parent de pensées mêlées de paroles!

 

Studio virtuel, tu me tends la perche vers une farandole

les notes scintillent aux portes de l'électronique martelée,

Où les doigts se mettent au diapason des belles idoles,

Où les voix se gravent sur une coulée de notes créée !

 

Les oiseaux se mêlent au chant des abeilles synthétiques,

Les  sirènes aux folies des arpèges en mutation phonique

Les pistes se donnent l'honneur de leur instrument pathétique,

Les mélodies caressent l'âme du poète étourdi par la rythmique.

 

Christine DUHAMEL.

 

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Bonne fête Maman!

Bonne fête Maman!

Aujourd'hui je suis venue te voir une fois de plus,

Dans la tiédeur d'un après-midi si calme et si posé,

Au détour d'un sentier où tant de noms gravés

Sombrent sous un  long silence des plus retenus .

 

A cet endroit où tu dors depuis  tant de temps,

je suis venue te dire bonne fête d'un sourire forcé

Sur quelques larmes versées , je t'ai déposé

Les plus jolies fleurs qui te ressemblaient tant!

 

Bonne fête Maman, je t'envoie mille baisers......

En pensée, dans mes songes, tu es toujours là,

Sur ta tombe, un ange passe et veille sur toi,

Sur toutes ces années, je ne pourrai t'oublier!

 

Christine DUHAMEL.

 

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Pour toi Papa qui vient de nous quitter.......

Pour toi Papa qui vient de nous quitter.......
Sous les premiers frimas, je te fleurissais

A l’ombre des allées tombales, tu te reposais

Tant d’années sans te revoir, sans savoir

Sur cette après vie qui nous donnerait l’espoir !

 

La résurrection est l’apothéose d’une vie ici-bas,

L’oubli n’est qu’une croyance au fond de soi !

La mort, une renaissance qui nous survit

A notre monde aveugle, coupé de l’après vie.

 

Il ne faudrait plus pleurer sur ces pierres,

Ils ne sont pas morts, surtout pas au cimetière,

Ils sont redevenus jeunes, délivrés de la peau

Qui subissait son âge, sa vie, quel lourd manteau !

 

La vie n’aurait pas de sens si elle s’arrêtait là ! 

Dieu n’a pas crée seulement le corps pour toi

Il t’a mis sur Terre pour une mission à suivre

Et te rappelle pour  une autre vie à poursuivre !

 

Christine Duhamel.

 

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Mère et fille.

Mère et fille.

Je n'avais plus que mes yeux pour t'implorer

Mes vingt-trois ans t'ont enterré à tout jamais

Les jours anciens sont devenus si lointains

Trente-quatre ans après, je ne puis être sans chagrin.

 

Mes jeunes années me rappellent le mot maman

Depuis trente ans, je suis devenue aussi maman

Mais mes deux enfants ne t'ont pas vu, connu

Sauf aux travers d'histoires sans paroles vécues.

 

Tu étais si simple, jamais jalouse, toujours là

J' étais si souvent ta grande amie, ton bla-bla

Comme ma fille et moi aujourd'hui, des soeurs

Mais les jours anciens raniment mes pleurs.

 

Difficile de repenser à toi, c'est parfois dur

La dureté de la vie m'a tendu son grand mur

Tes photos me sourient encore, pour m'amuser

Mais ton regard est devenu si figé, si oublié.

 

Les bibelots que j'ai conservés près de moi

Brillent encore de tous leur tendresse et éclat

Dans ma chambre, un poème parle de maman

Sur ses phrases traînent ton absence, maman.

                                              

Christine.

 

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Leçon de choses.

Leçon de choses.

Auprès de toi, j’apprends les mots qu’il faut,

Les mots qui parlent de révolte, de changement,

Les mots qui sonnent au cœur des congrès chauds,

Les mots qui réveillent de nos sommeils parlants.

 

Mourir sur une plage sans connaître mon être,

Parler d’une vision où tout serait beau, honnête,

Chanter au cœur d’une ville sans s’y paraître,

Nouer des liens de bonheur, d’amitié, de conquête.

 

Difficile de se lever hors d’une masse éduquée,

D’une éducation qui nous mène à l’obéissance,

D’une voie toute tracée depuis les premières années,

D’un poids qui nous mène aux emplois d’apparence.

 

Tant de courage, tant d’amour pourrait nous mener,

Sur un chemin où on se mettrait à penser autrement

Où le chômage n’empêcherait plus rien, s’inventer

A créer nos vies sur un air qui promet le changement.

 

Christine Duhamel.

 

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Pire que le verre!

Le train train de la vie quotidienne sous un style Boris Vian!

Le train train de la vie quotidienne sous un style Boris Vian!

Où te caches-tu donc petit ver ?  

Sur la table, peut-être sur le verre, 

Au coin d'un fauteuil, tu m'exaspères,

Dans mon lit, tu veux que je te gère.

                                                            

Tu frises les boucles de mes plantes en terre,

Tu glisses le long des tiges jaunes de vert,

Mon gri-gri s'éveille au son de mes vers,

Je m'étale sur un cintre qui tape la guerre.

                                                                    

Tout mon être vole en éclat sur le réverbère,

Qui ne demandait qu'à connaître mon air,

Depuis ma maison, il me parlait de ses colères,

Belle rencontre qui ressemblait à un parterre.

                                                                                          

Les clés de ma raison m'appellent au vert, 

Sur un air d'écologie, je m'évade sur Terre, 

Je frôle les moustiques des stades, je me serre, 

Sur leurs airs, avec pour prime un bouton vert.

                                                  

Que dire de mon téléviseur qui digère, 

Les voix scintillants sur l'écran de verre, 

Qui ne demandait intelligemment qu'à se taire, 

Sans un reproche, l'air sévère, il me tend son verre.

                                                                                

Que dire, les mains noircies de merde qui blatère, 

Sans la ligne de mes sourcils qui me soulignent l'air, 

Pourquoi penser aux blues des mots qui atterrent,

Quand l'horizontale des visages brunis se met en vers? 

 

Christine Duhamel.

 

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Surréalisme et printemps

 

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Mes oiseaux guettant l'arrivée du printemps.


 Surréalisme. et printemps.

 

         Pour les peintres en herbe, le printemps sonne son heure sur  un air 
de java. Le soleil s'est mis à semer ses rayons de miel, les oiseaux d
e glace 
s'envolaient si haut, les fleurs s'enroulent autour des torsades de 
lierre et de pierre. 
        Et vous comment voyez-vous le printemps? 

 

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L'écume des jours.

Tableau de Paul Cézanne.

Tableau de Paul Cézanne.

Poème inspiré du style Boris Vian

 File le temps des jours ravis
 Des pommes rougies aux soirs d’hiver
 Au coin du feu, leur peau durcit
 Sous le regard des flammes de lumière.
 
 La télé crépite au coin du salon
Dictant ses paroles oscillantes de sens
Au regard de la fenêtre captant le son
Défilent les images libres qui dansent.
 
La table baille de tout son long
Sur ses dentelles nappées de cire colorée
Surgissent les mets rangés en rond
Au centre la soupe déverse ses fumées.
 
 Les lampes scintillent en jets d’or
 Accrochées au pied des forges d’étain
 Les murs acclament leurs cercles d’or
 Réunis au cœur des cieux éteints.
 
Christine Duhamel.
 

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Songes

Songes

Songes....

 

Sous un ciel  étoilé, je rêvais tant et tant...

D'une belle histoire aux pensées les plus belles

D'une musique aux instruments les plus charmants

D'une poésie aux lèvres les plus sensuelles.....

 

L'eau de la fontaine qui refletait mes pensées

Me poussa aux voeux les plus doux, les plus fous

Sur une musique aux rythmiques les plus osées

Sur des chants invoquant un voyage si doux! 

 

Fée des eaux, des étoiles, des rêves tendres!

Apporte-moi la clé des songes , des folies!

Inspire-moi sans détour de tes mots tendres!

Donne-moi l'accord musical des nuits de poésie! 

 

Christine Duhamel.

 

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Ma liberté de penser!

Ma liberté de penser!

Ne soyez pas surpris, j'en ai la palme

L 'âme en quête d'arrimage fatal

L'oeil rivé sur une philosophie totale

Le vent en poupe, j'arbore le calme.

 

Sur mon bateau parfois ivre, je m'y perds

Pas facile de dire ce qu'on pense

Surtout quand une femme se met en transe

Au fil d'une société patriarcale sévère.                                                         

 

Toutes les tempêtes ne me tempèrent non plus

Ma liberté de penser me met en émoi

Canailles et pervers ne me font pas la loi   

Tant pis si solitude rime avec la vertu.

 

Les sentiers de la gloire ne sont pas tracés

Par les mains d'une société si enclavée

D'une économie abusant de ses pouvoirs sensés

Sur une masse dévolue aux pouvoirs argentés.

 

Ma liberté de penser m'appartient, pas aux autres

Mes textes m'appartiennent, pas aux faux apôtres

Mon visage, mon look m'appartient, pas aux autres

Ma liberté de penser se paie au fil des autres.

 

Christine Duhamel.

 

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